29 juin 2016

Lecture: La Bête Humaine



Emile Zola
Gallimard
Folio Classique
Édition d'Henri Mitterand, préface de Gilles Deleuze
504 pages
Histoire de vie, meurtre, Historique


Jacques Lantier est mécanicien de la Lison, la locomotive qui conduit l'express Paris-Havre du matin et du soir. Il se tient loin des femmes car à chaque fois qu'il es sur le point de conclure, il est pris d'une folie meurtrière.
Roubaud et Séverine forment un couple fraîchement marié et disparate: Roubaud a quarante ans; il est chef de gare au Havre. Séverine a 25ans et la fraîcheur d'une rose; elle a été élevée par le président Grandmorin avec beaucoup d'attention.
La Bête Humaine, c'est leur histoire, et celle des meurtres qu'ils vont provoquer.


J'ai lu ce livre dans le cadre de la séquence sur le réalisme de mon cours de français, et je dois dire que je me suis beaucoup moins ennuyée que ce que je croyais.
La Bête Humaine est un roman très à long à lire. On pourrait faire un parallèle avec 1Q84 car il se passe plein de choses l'air de rien.  Le roman nous raconte l'histoire de ses trois protagonistes, et d'autres, sur presque deux ans, ce qui est à la fois très long et très court. Il n'y a de longues descriptions qu'au début, après, les dialogues et les actions occupent une place majeure.
On ne peut pas dire que les personnages soient très attachants; ils sont en tout cas très pariculiers. Celui que j'ai le plus aimé est Jacques; il me semble paradoxalement le plus humain.
On ne peut bien évidemment rien dire sur la plume de Zola; c'est un maître dans son genre.
Pour faire court (je n'arrive pas vraiment à écrire cette chronique), je dirais que La Bête Humaine est un roman intéressant, mais que je n'ai pas spécialement aimé.

Edit: Nous l'avons (un peu) travaillé en cours, et c'est vrai que maintenant, avec les éclaircissements de ma prof, je comprends mieux le texte et sa symbolique: le combat de la société contre la nature le progrès toujours grandissant mais finalement défaillant, etc.


28 juin 2016

Lecture: L'arabe du futur [tomes 1 et 2]

Couverture de L'Arabe du futur, tome 1 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984)


Riad Sattouf
Allary Editions
Série finie en trois volumes
Moyen-Orient, Enfance, Vie quotidienne


Né en 1978 d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile.
En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête: que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.



A l'origine, c'est ma mère qui a emprunté ce roman graphique lors de notre dernier passage à la médiathèque, car elle avait depuis longtemps envie de le lire. Puis elle l'a déposé dans ma chambre car elle avait beaucoup apprécié.

Je m'y suis donc mise, ne savant pas trop à quoi m'attendre. Il s'agit en fait de la narration de l'enfance "orientale" de l'auteur, mettant en avant les différences entre le monde occidental, d'où vient la mère, et oriental, d'où est originaire le père.
Riad pose un regard naïf et interrogatif sur son monde, qu'il ne comprend pas toujours très bien. Cela nous fait remettre en question notre propre conception sur la France et sur l'Orient. 
La narration est très agréable, et l'histoire très plaisante à lire.
Je ne sais trop quoi dire sur cette BD. C'était vraiment pas mal, mais je ne l'ai pas trouvée si bien que ça.

27 juin 2016

Lecture: Fullmetal Achemist [toute la série!]

Couverture de Fullmetal Alchemist, tome 1


Hiromu Arakawa
Kurokawa
Série finie en 27 tomes
Combat, Shônen, Complot, Alchimie, Fantasy

Edward et Alphonse Elric sont deux frères passionnés par l'alchimie. Cette pratique, répandue dans le pays d'Amestris, suit la loi de l'échange équivalent: rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Lorsque leur mère meurt, ils tentent l'impossible: une transmutation humaine, afin de la faire revivre ne serait-ce que quelques instants.
Malheureusement, l'expérience est un désastre: non seulement les frères n'arrivent pas à recréer leur mère, mais Edward perd son bras et Alphonse, son corps. Pour permettre à Alphonse de vivre, Edward va sacrifier son bras pour attacher l'esprit de son frère dans une armure.
Désormais, les frères Elric n'ont plus qu'une seule quête: retrouver leur corps d'origine, en faisant le moins de dégâts possible.


Comme vous pouvez le voir, je fais tout à l'envers: j'ai commencé par lire Arslân, une autre série de Hiromu Arakawa, et dans un deuxième temps seulement j'ai lu la série la plus connue, dont j'entends parler depuis teeeeeellement longtemps: Fullmetal Achemist.
J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Il me fallait quelques jours pour lire un seul tome car je ne trouvais pas l'histoire très intéressante: Ed et Al voyagent, rencontrent un problème, le règlent en aidant la population et repartent. Mais à partir du moment où de "vrais" méchants ont fait leur apparition, l'intrigue est devenue beaucoup plus passionnante. En effet, l'auteure maintenait le mystère autour de ces personnages: on ne savait pas quel était leur but, qui ils étaient ni d'où ils venaient, juste qu'ils étaient très sombres.
Petit à petit, l'auteure a dévoilé la véritable histoire: un complot énorme, ourdi par une personne qui tire les ficelles dans l'ombre, avec à son service sept êtres maléfiques.
J'ai adoré les personnages, et tous les personnages: les deux principaux, Ed(ward) et Al(phonse), sont très attachants, on suit avec plaisir leur cheminement; mais aussi les personnages secondaires: Winry, Roy, Scar, Armstrong (les deux Armstrong d'ailleurs!), Greed... Même les méchants étaient sympas.
J'ai aussi beaucoup ri à la lecture de ce manga, surtout dans les bonus ou sous les jaquettes où l'auteure se lâchait complètement (ah, les cinq sabres de King Bradley...) ou refaisait l'histoire. Certains événements de la trame principale était également assez drôles.
Quant aux graphismes, ils n'étaient certes pas de toute beauté, mais ils étaient quand même assez agréables (et les pages de début de chapitres étaient trop classes ^^). Par contre, parfois je ne comprenait pas très bien ce qui se passait, comme dans les combats (j'avais l'impression que des personnages arrivaient en renfort comme par magie..)
Enfin, j'ai beaucoup aimé l'univers construit par Hiromu Arakawa: le monde de FMA se situe temporellement au XXe siècle, mais géographiquement, c'est une autre histoire (c'est le cas de le dire). A un moment, je suis allée voir sur internet s'il y avait des cartes de ce monde car j'étais un peu perdue au niveau de la géographie. L'histoire du pays est elle aussi beaucoup développée, même si c'est sans doute dû au fait que c'est nécessaire à l'intrigue.
Bref, Fullmetal achemist est un super manga, qui ne recèle (presque) que des points positifs, et que je ne saurais trop vous conseiller :) .


26 juin 2016

Lecture: L'ogre au pull vert moutarde

Couverture de L'Ogre au pull vert moutarde


Marion Brunet
Sarbacane
Pépix'
150 pages
9,90 €
Ogre, Foyer, Humour

Cette nuit, Abdou et Yoan vont "fêter la bienvenue" au nouveau veilleur de nuit. Sauf que l'attaque du serpent n'aura pas lieur car... le nouveau est un ogre! Un OGRE qui a FAIM !!


J'ai acheté ce livre au SLPJ car j'avais déjà lu tous les romans ados de l'auteure, que je voulais une dédicace et que j'avais entendu beaucoup de bien de ce roman.
J'ai beaucoup ri au cours de ma lecture, surtout au début.L'écriture de Marion Brunet est vraiment différente que dans ses romans ados (La gueule du loup, Frangine), plus légère, mais tout aussi agréable et fluide. Les deux garçons, Abdou et Yoan, étaient très attachants.
Je recommande donc volontiers ce roman, drôle et pétillant, et sans restriction d'âge. Je ne vois pas trop comment insérer un tome deux (L'ogre au pull rose griotte) mais je le lirai avec plaisir :)


24 juin 2016

Les petits textes de la SPM #1

Bonjour à tous!
Oui, un article le vendredi, ce n'est pas plus très courant. D'autant plus qu'aujourd'hui je vous présente un nouveau type d'articles... Je vous préviens, ça va être long.

Il y a un peu plus de deux mois, le blog Aldiaphora proposait un concours pour fêter sa première année d'existence. Et, à côté des traditionnels "+1 chance si vous suivez sur la newsletter" etc, il y a avait d'autres conditions: faire un texte à partir de mots soigneusement choisis par eux ou un dessin avec des éléments également choisis.
Je ne suis pas douée en dessin, et comme une de mes bonnes résolutions pour 2016 était d'écrire d'avantage, j'ai pris le texte.
J'y ai réfléchi, je l'écris, puis envoyé.
Et puis, au fil des jours, j'ai eu à nouveau envie d'y travailler, de faire quelques petits changements, d'écrire la suite. Alors j'ai supprimé des passages, fais quelques recherches, écris d'autres lignes, pour finalement arriver à un résultat qui me satisfaisait, ou presque.

Bien évidemment, dès le début, je voulais publier ce texte; mais ces modifications ont été un peu longues (par exemple, je n'ai pas touché au texte pendant les vacances de printemps), et je l'ai envoyé à quelques personnes, pour qu'elles me donnent leur avis.
La principale chose qui a fait que j'ai tardé à partager ce texte, c'est que j'ai envie d'aller plus loin, d'écrire une nouvelle par exemple, qui aurait ce texte en prologue. Je vous l'aurais ainsi partagée par chapitres.
Mais, au bout d'un mois de réflexions à propos de cette suite, elle n'est toujours pas écrite. Alors, sans abandonner l'idée précédente, un autre projet me vint en tête: puisque ce texte était parti de mots imposés, puisque j'avais abandonné, faute de réussite, la SPM, puisque j'avais envie d'écrire... pourquoi ne pas créer un nouveau type d'articles?

C'est comme ça qu'est né le projet Les petits textes de la SPM. J'ai écrit tous les mots de la SPM sur des petits bouts de papiers (c'était aussi long que vous le pensez) que j'ai répartis dans deux vieux pots à confitures, étiquetés "Futurs textes".

Un vendredi par mois, je publierai donc un nouveau texte, écrit à partir de cinq mots piochés lors de l'article précédent (vous me suivez ?) . Pourquoi cinq ? Et bien, parce que c'était le nombre de mots présentés dans Les petits protégés de la SPM.

Je vais vous montrer, vous allez comprendre.


Pour le texte du concours, il fallait utiliser:
  • palimpseste :Le palimpseste est un manuscrit écrit sur un parchemin préalablement utilisé, et dont on a fait disparaître les inscriptions pour y écrire de nouveau. ...
  • plume
  • potiron
  • asymptote :Ligne droite qui s'approche indéfiniment d'une courbe sans jamais la couper, même si on les suppose l'une et l'autre prolongées à l'infini
  • sopalin
Voici mon texte, nommé par défaut "Le parchemin" (je ne suis pas entièrement satisfaite de ce titre).
L'atelier était dans la pénombre. La seule lueur provenait d'une bougie scellée à une coupelle de cuivre par la cire fondue. Le bougeoir était en équilibre sur une pile de feuilles recouvertes de glyphes minuscules, écriture cunéiforme ou hiéroglyphique. La lueur tremblotante éclairait un vieil homme, la nuque et le dos courbé sur ce qui ressemblait à un parchemin. L'homme balaya de la main sur bureau encombré, faisant ainsi voler des documents qui retombèrent doucement par terre. Il se leva et sortit d'une vieille armoire cinq bacs en métal de différentes tailles qu'il posa sur son bureau maintenant dégagé. Il retourna ensuite à l'armoire pour en tirer trois flacons et deux bouteilles. Sur les flacons, on pouvait lire "eau distillée", "solution d'acide oxalique au centième" ou encore "solution d'acide gallique". Il versa chacun des contenus des flasques dans un bac différent, et s'empara d'une plume usée, jadis d'un vert éclatant et d'un or brillant, et la trempa dans un encrier. Il écrivit quelques mots sur feuille de papier grâce à cet instrument puis le posa sur le côté et se leva.
Le vieil homme dévissa les bouteilles et prit précautionneusement le parchemin. Il le trempa une minute dans un premier bac, le plongea cinq secondes dans un deuxième puis le posa dans un troisième bac, plus grand que les précédents mais vide de liquide. L'homme versa ensuite le contenu d'une bouteille -de l'eau- sur le parchemin, en le remuant un peu, et répéta l'opération dans un second bac vide. Il prit ensuite le vélin et l'inséra dans une sorte de grand vase noire qu'il referma. L'homme patienta dix minutes, sortit le parchemin et le lava à nouveau à grande eau. Enfin, il installa la parchemin dans une presse moyenâgeuse et recueilli l'eau qui en sortit.
Le parchemin était en réalité un palimpseste, et l'homme cherchait à découvrir les inscriptions premières par le processus complexe qu'il venait de faire. L'homme saisit le palimpseste et le déposa sur une plaque de verre située dans le coin gauche de son bureau. Il ramassa les bacs et les solutions et les plaça sur une desserte établie à côté de son coin de travail. Il se saisit à nouveau de sa plume et se mit à griffonner frénétiquement sur sa feuille. Le rythme de son écriture diminuant progressivement, il finit par poser la plume.

Alors le vieil homme se leva de sa chaise et boita jusqu'à un lavabo, situé dans l'extrémité opposé de la pièce. Avec lenteur, il se passa de l'eau sur le visage et regarda longuement les photos accrochées au mur. Elles représentaient quatre jeunes hommes, tantôt debout tantôt assis. Ils posaient devant la grande pyramide, le Machu Pichu ou la Grande Muraille de Chine. Ils avaient des rêves pleins la tête ; ils se prenaient pour des aventuriers. Le vieil homme redressa un peu les cadres, caressa son chat qui dormait à côté et retourna à son bureau.
Il observa ce qu'il avait écrit ou plutôt, ce qu'il avait dessiné. Il y avait là un potiron entouré de ronces, comme pour le protéger. Les ronces entremêlées formaient un cercle parfait, un cercle inscrit dans un triangle formé de trois asymptotes. Un trait avait légèrement bavé ; l'homme chercha un buvard sur son bureau et, n'en trouvant pas, il se résolut à utiliser un morceau de sopalin. Il essuya délicatement le trait, prit de nouveau le parchemin et l'approcha de la bougie, afin de s'assurer qu'il avait correctement recopié les vieilles inscriptions.
Après cette vérification, le vieil homme plaça le parchemin sur un tissu de lin qu'il replia afin d'entourer le précieux document. Il ouvrit ensuite un coffre de bois entièrement peint en noir, et y plaça le paquet de tissu et referma rapidement la boite. Enfin, il plaça l'ensemble dans une deuxième armoire à droite de la précédente. Alors il s’assit lourdement dans un fauteuil et réfléchit.

Il repensa aux jeunes hommes des photos, c'est-à-dire à sa jeunesse et à ses amis. Ils s'étaient connus à l'internat, en Provence. Ils avaient passé leur adolescence ensemble, avaient partagé d'incroyables aventures. Ils avaient chacun choisi une voie qui avait étonné les autres: libraire, styliste, agriculteur et archéologue spécialisé en paléographie et codicologie. Grâce à l'archéologue, ils avaient voyagé aux quatre coins du monde et redécouvert de nombreux monuments antiques. Les années passant, ils se voyaient un peu moins, chacun étant pris par son travail et sa famille. Mais chaque année, ils se retrouvaient pour dix jours de voyages, juste eux quatre, comme au bon vieux temps. Même quand ils eurent soixante, soixante-dix et quatre-vingts ans, ils continuèrent à voyager, toujours un peu moins loin, toujours un peu plus confortablement.
L'agriculteur était mort le premier, d'un cancer provoqué par les pesticides. Puis le libraire et le plombier avaient cédé aux années. L'archéologue était alors resté seul, travaillant toujours, acquérant toujours plus de connaissances dans sa mémoire infinie. Grâce aux structures spécialisées, il avait acquis tous les savoirs de tous les métiers, en commençant bien sûr par ceux de ses amis. Il tenait une librairie à Paris, dirigeait une ferme dans le Wyoming, dessinait des vêtements pour des enseignes internationales et était le maître d'une foule de petites entreprises différentes les unes des autres. Il possédait tous les savoirs de toutes les nations; il était juif, bouddhiste et hindou; il était vieux, il était jeune: il était immortel.

C'est un texte assez long, je vous l'accorde. N'hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous en avez pensé; toute critique est bonne à prendre :)

Je viens donc de piocher cinq mots dans les bocaux. Ces cinq mots sont:
-coitement (adv): de façon tranquille, silencieuse
-azurin (adj): d'un bleu pâle, tirant sur le gris
-taciturne (adj): qui est silencieux, laconique
-barguigner: hésiter
-lénifiant (adj): apaisant

Devant le lien évident de ces mots, je rappelle (précise ?) que je les ai piochés totalement au hasard :). Je dois donc écrire un texte à partir de ces mots, et le poster un vendredi de juillet.Comme je pars en vacances au cours du mois de juillet, je m'autorise à ne le publier que le premier vendredi d'août.
Bien entendu, vous pouvez aussi participer et, si vous le souhaitez, m'envoyer vos textes :) Il n'y a pas de limites de mots/caractères.

Voilà, c'est la fin de ce loooong article. J'espère que le principe vous aura plus et qu'il perdurera :)
A bientôt!

22 juin 2016

Lecture: Nom de code: Blackbird [tome 1 : Cours ou meurs]

Couverture de Nom de code : Blackbird, tome 1 : Cours ou meurs


Anna Carey
Bayard
282 pages
15,90 €
thriller, chasse à l'homme, amnésie, Los Angeles

Tu te réveille entre les rails d'une station de métro à Los Angeles. Tu ne sais pas qui tu es. Tu sais qu'on te surveille. Tu leur échappe plusieurs fois. Mais ils te retrouvent toujours...


J'ai pas mal entendu parler de ce roman à sa sortie, principalement pour la narration singulière -à la deuxième personne du singulier-. Du coup, quand je suis tombée dessus au SLPJ, je l'ai pris.
En fait, cette narration m'a surtout gênée au début, car quand on s'adresse à vous, on s'identifie. Mais on vous dit ce que vous faites, ce que vous pensez; et ces (ré)actions n'étaient pas les miennes. Au fil du roman, j'ai appris à m'en détacher, et à la fin j'avais l'impression que la narration était classique, à la troisième personne.
Blackbird est sensée être un thriller, mais je n'ai pas ressenti ces émotions "intenses" que l'on a à la lecture d'un bon thriller. Ce livre était bien écrit, mais il ne m'a pas emportée comme il aurait du le faire.
C'est un livre qui se lit rapidement car il est très fluide; les évènements s'enchainent à grande vitesse, et on a du mal à croire que l'histoire ne se déroule que sur une dizaine de jours.
Bref, ce premier tome était plutôt bien, même si je ne suis pas super emballée; je lirais cependant le second tome avec plaisir.



In my mailbox #7

Bonjour à tous!
Aujourd'hui, j'ai enfin l'impression d'être en été. Chez vous, je ne sais pas, mais chez moi, il fait beau et chaud. Finalement, peut-être que les challenges d'été se dérouleront bien en été...
Maintenant, entrons dans le vif du sujet. Ce sera un petit IMM; je n'ai que trois livres à vous présenter. Du coup je publierai aussi une chronique aujourd'hui :) .

Commençons par les le roman. Il s'agit de S'enfuir, par Martyn Bedford, publié aux éditions Nathan. La couverture est juste magnifique *-*

Couverture de S'enfuir

Gloria mène une vie normale d'adolescente de 15 ans. Et elle s'ennuie. Jusqu'au jour où un garçon mystérieux fait irruption dans sa classe : Uman est drôle, intelligent, d'une assurance désarmante. Il fait ce qu'il veut sans attacher la moindre importance à ce que les autres pensent. 

Il est tout ce que Gloria voudrait être. Il est la promesse de vivre enfin pleinement, de vibrer, d'aimer. 
Alors quand il lui propose de partir, de camper en forêt, de choisir leurs destinations à pile ou face... Gloria s'enfuit avec lui sans regrets, et sans prévenir personne.


Ensuite, il s'agit de deux mangas d'une même série, que vous connaissez sûrement: Doubt, par Yoshiki Tonogai. L'éditeur français est Ki-Oon. J'avais déjà lu Judge, du même auteur, qui m'avait mis vraiment mal à l'aise (le moment où il se fait trancher la gorge par un verre de lunette cassé...), et juste avant mon brevet blanc en plus. Mais comme j'ai aussi lu le premier tome de Secret, le troisième série du même genre, que je n'avais absolument pas trouvé gore, et qu'on m'a dit que Doubt était moins gore que Judge, ça va peut-être passer ;)

Couverture de Doubt, Tome 1 Couverture de Doubt, Tome 2
Rabbit Doubt fait fureur au japon : dans ce jeu sur téléphone portable, des lapins doivent débusquer le loup qui se cache parmi eux. Quant au loup, il doit utiliser tous les subterfuges possibles pour semer la confusion dans le groupe et éliminer un par un tous ses adversaires... Mais pour cinq fans du jeu. Rabbit Doubt ne tarde pas a virer au cauchemar: ils se réveillent enfermes dans un bâtiment désaffecte avec, à leurs côtes, le corps d'une camarade assassinée. Tatoue sur la peau des adolescents, un mystérieux code-barres qui leur permet à chacun d'ouvrir une porte différente semble être leur seul espoir de salut. Pas de doute: un loup se cache rien parmi eux, et il leur faudra le démasquer avant d'être dévorés... Entre Saw et Dix petits nègres, un suspense haletant signe Yoshiki Tonogai.

Quoique...


Voilà, c'est tout pour cette fois :)

19 juin 2016

Challenge: Les couleurs du printemps, Bilan | Les couleurs de l'été, présentation

Bonjour!
Malgré toutes la pluie et le froid, il parait que nous approchons de l'été, et donc d'une nouvelle session du challenge "Les couleurs de...". 
Je vais commencer par le bilan de la session "Les couleurs du printemps" et, vous allez voir, ce n'est pas glorieux.

Ma PAL du printemps n'était pourtant pas très ambitieuse; je n'avais choisi que dix livres. Mais contrairement à la session de l'hiver où j'avais lu tous les livres sauf un, ici je n'ai lu qu'un livre sur les dix... Il s'agit de The revolution of Ivy.
Je pourrais dire que j'ai lu des livres "imprévus" à côté, et qui remonte donc mon niveau, mais malheureusement ces livres sont au nombre de trois...
Couverture The Book of Ivy, tome 2 : The Revolution of Ivy   Couverture : Elle s'appelait Sarah  Couverture de Mes amis devenus  Couverture de Dix minutes à perdre   

Cela ne me fait guère que quatre points pour cette session. On est loin des 22 points du précédent challenge...
Bon! Cessons de nous lamenter et allons de l'avant.


"Durée du challenge :
  Du 20 juin au 21 septembre 2016

Pour réussir ce challenge :
Lire des livres dont la couleur dominante de la couverture respecte certains critères.
Le but est d'avoir le plus de points possibles à la fin du challenge, seuls les livres commencés et terminés durant la période sont comptabilisés.
Ne seront pas acceptés les BD, mangas, nouvelles, pas les livres pour enfant, pas les livres de cuisine.
Les ebook comptent.
Les livres incluant plusieurs nouvelles peuvent rentrer dans ce challenge, il faut tout de même que le nombre de pages soit suffisant.Les éditions collector qui regroupent plusieurs romans en un seul roman comptent de façon particulière. Chaque livre indépendamment peut vous valoir des points, mais c'est la couverture de l'édition collector qui doit être prise en compte (il sera nécessaire de me préciser s'il s'agit d'une édition collector).
  Seule la couverture de l'édition lue compte, merci de préciser l'éditeur et son année de parution, pour que je puisse vérifier les couleurs ou encore mieux n'hésiter pas à mettre la photo de la couverture.

Il est demandé de donner un petit avis sur votre lecture ou de mettre directement le lien vers votre chronique de blog.

  Vous gagnez 1 point par livre :  la couverture a une couleur dominante estivale :


BLEU, SABLE, ORANGE

couleur joker : à vous de choisir 1 seule couleur joker, mais attention, je vous demande de justifier votre choix, des couleurs des challenges précédents peuvent être reprises.

Les points bonus ne sont accordés que si la première condition de la couleur de la couverture  imposée ou joker est remplie.

  Vous avez droit à 2 points bonus par livre, si sur la couverture, il y a un objet qui rappelle l'été : parasol, plage, bateau, glace, cocktail, melon, abricot, paille pour boire, chapeau de paille, meule de foin,... (même si beaucoup vont à la montagne en été et qu'ils adorent ça, je le comprends très bien, ça ne sera malheureusement pas accepté dans le challenge, réserver ces images pour l'hiver à moins qu'on ne voit une personne en short et tee-shirt icon_wink ...)

Vous avez droit à 5 points bonus si dans le titre il y a un objet qui rappelle l'été.

Vous avez droit à 10 points bonus si dans le titre il y a la couleur imposée ou votre couleur joker.

Vous avez droit à 15 points bonus si dans le titre il y a le mot été.

 Vous avez droit à 20 points bonus si les initiales de l'auteur est S. E ou E. S. (pour Saison Estivale)."
On peut s'inscrire soit sur Livraddict soit sur son blog, comme d'habitude.
Comme j'ai déjà fait une PAL pour l'été avec le Challenge de l'été de Saefiel, je ne vais pas faire plus de folie que cette liste immense et me contenter de piocher dedans (ou dans ma PAL à-côté-de-mon-lit-et-pas-dans-le-challenge-parce-que-je-pensais-les-lire-avant-le-début-du-challenge).
En ce qui me concerne, ma couleur Joker sera le rose vif, car c'est une couleur qui a du pep's, c'est-à--dire qui correspond à mon idée le l'été :)
Voici ma sélection :
Couverture de Le vieil homme et la mer   Couverture de Alice au pays des merveilles   Couverture de Ava préfère les fantômes   Couverture de La Passe-Miroir, Livre 1 : Les fiancés de l'hiver      Couverture : Harry Potter, Tome 2 : Harry Potter et la Chambre des secrets   Couverture : Harry Potter, Tome 3 : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban   Couverture de Time Riders, Tome 5 : Les Flammes de Rome   Couverture de Time Riders, Tome 7 : Les Seigneurs des mers   Couverture de Time Riders, Tome 9 : Le Piège Infini   Couverture de Little sister   Couverture de S'enfuir Couverture : La fille de mes rêves Couverture de Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous  
Pour les deux premiers livres, ce n'est pas sûr qu'ils correspondent pour ce challenge car j'ai pris la première couverture sur Booknode et non, ne la connaissant pas encore, celle du livre que je lirai.
Mine de rien, cette PAL est assez conséquente : 14 livres quand même! J'espère pouvoir tout lire d'ici septembre, d'autant que la plupart sont déjà chez moi.
Et vous, participez-vous à ce challenge ?
A bientôt!