15 mai 2016

Lecture: La promenade au phare

Couverture : La promenade au phare



Virginia Woolf
Le livre de poche
Littérature anglaise, pensées





Fera-t-il beau demain pour la promenade au phare ? Cette question plane sur la famille réunie un soir de mi-septembre dans la grande maison de vacances des îles Hébrides.Tout au long du livre s'insinue la pulsation de la mer. L'eau entrave les pensées. La vie se déverse et la mort surprend. Les années passent. La maison est abandonnée. Demeurent les petits miracles quotidiens, ces "allumettes inopinément frottées dans le noir". Ce sont eux qui donnent un sens aux choses, un mouvement à la vie.


Amelia, personnage principal du livre éponyme, était une fan absolue de Virginia Woolf. Elle citait souvent sur facebook le livre « Vers le phare », et j'étais tombée d'accord avec ma mère (qui avait lu aussi Amelia) qu'il nous fallait lire ce livre. Alors, je ne sais pas si ce livre existe dans la réalité vraie ; moi, au CDI, j'ai trouvé un livre s'intitulant « La promenade au phare », et c'est celui-là que j'ai lu.
C'est un petit livre que celui-là : il y a à peine 280 pages et il est au format poche. Mais l'écriture (au sens concret) est relativement petite et... c'est un livre extrêmement dense.
Dès la première page, nous avons des phrases de six ou sept lignes, c'est-à-dire à peu près un paragraphe. La première partie, qui est aussi la plus longue, ne concerne en fait qu'une seule et même soirée, car nous alternons les points de vue de la fin de l'après-midi à minuit (à peu près). Les principaux à parler sont Mrs Ramsay, Mr. Ramsay, Lily Broscoe et William Bankes. Chacun déblatère pendant un temps plus ou moins long sur le présent et les réflexions qu'il entraîne (l'amour, la mort, le mariage, le caractère de quelqu'un, le travail du peintre...) ; et comme nous avons droit à l'intégralité de ces réflexions avec des phrases souvent alambiquées, le roman est un peu long à lire.
Dans la deuxième partie, qui est située quelques temps après, quand tout la maisonnée est repartie, l'auteure nous livre « une maison vide ; pas de personnages humains, le passage du temps ». C'est la partie qui m'a le moins plus car j'étais un peu perdue au niveau temporel (on apprend plus tard que cette description s'étale sur 10 années de délabrement).
Dans la troisième et dernière partie, nous retrouvons les mêmes protagonistes (ou presque, manquent à l'appel ceux qui sont morts) et nous alternons les points de vue de Lily, Mr Ramsay et ceux de ses derniers enfants, James et Cam. Cette partie a également été un peu pénible pour moi car j'avais hâte d'en finir avec ce temps qui s'écoule si lentement.
Bref, tout ce joli petit pavé pour dire que, finalement, je n'ai pas trop aimé ce roman ; je reste plutôt indécise pour sa notation.

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