14 févr. 2016

Lecture: Anna Karénine

Couverture : Anna Karénine


Léon Tolstoï
Gallimard - LGF- Le livre de poche
Folio Classique
858 pages
Amour- Drame- Société- Fresque historique- Russie
(il vient du blog Livroscope)
Anna Karénine, l'un des plus célèbres romans de Léon Tolstoï, raconte l'histoire de nombreux personnages, se focalisant principalement sur un petit noyau. Tout d'abord, nous avons Anna Karénine, mariée à Alexis Karénine, avec lequel elle a un fils: leur mariage est mis à rude épreuve lorsqu'Anna, qui avait toujours été fidèle, tombe sous le charme du comte Wronski, un homme à la réputation légèrement sulfureuse. Entre eux naît une passion si forte qu'elle va tout bousculer sur son passage.
Tolstoï nous présente également le personnage de Lévine, qui aime vivre à la campagne et qui est fou amoureux de la jeune et jolie Kitty dont la soeur, Daria, est mariée au frère d'Anna Karénine, Oblonski. Dans ce roman, l'auteur nous propose donc de découvrir plusieurs couples à l'histoire différente.


Je n'ai pas la moindre idée dont je vais organisé cet avis. Parce que ça fait un mois et même plus que je lis Anna Karénine. Parce que je me suis ennuyée dans la majeure partie du bouquin. Et parce que c'est le bazar dans ma tête.
Au début, le roman était pas mal. On suivait la vie de Stépane Arcadiévitch (Oblonski) sans vraiment savoir où l'auteur voulait en venir. Puis on a remonté la liste des personnages, de sa famille, pour atterrir avec Kitty/Katia/Catherine et son hésitation entre Lévine et Vronski. C'était un des moments les plus intéressants : il se passait des choses, on passait d'un personnage à l'autre sans pour autant trop s'attarder. Là, on a eu droit à la description du bal, et pour moi qui rêve toujours de robes de princesses majestueuses, c'était parfait. Après, j'ai rapidement déchanté, car on retombait dans le « train-train » quotidien des personnages.
Passons aux critères plus habituels. Les personnages sont bien approfondis, et on les voit tous évoluer au fur et à mesure du récit. Ils forment à la fois un point fort et un point faible du roman car ils sont (presque) tous pétris/bouffis/remplis d’orgueil. Par exemple, Anna Arcadievna/Karénine s'imaginent que tous le monde ris d'elle, et en même temps elle ne peut s'empêcher d'être coquette, de faire la fière et de tourner la tête à « ces messieurs ». Ce n'est pas un personnage que j'ai beaucoup apprécié, elle est très lunatique et prend souvent souvent des décisions à la hâte (surtout dans la fin du roman). Kitty et Lévine sont des personnages plus intéressants ; Kitty pour son côté posé qui apporte un peu de calme et de fraîcheur au livre et Levine pour ses réflexions sur la religion et la société (même si ces dernières sont parfois un peu barbantes). Les autres, sauf peut-être Vronski et Dolly, n'apparaissent que peu. Un des gros points noirs du récit au niveau des personnages est sans doute que j'ai été un peu perdue au début, les personnages ayant un nom, deux prénoms et un surnom.Les lieux ne sont finalement pas tant décris que ça, l'intrigue est bien amenée mais très lente.
Ce roman est en fait plus une fresque de la société du XIXe qu'autre chose, et c'est pour ça qu'il n'est pas palpitant. Je pense que je suis trop jeune pour la lire, et que je ne suis pas suffisamment intéressée par le sujet pour en apprécier la pleine valeur. Je suppose que c'est le risque quand on décide de lire des classiques de la littérature à quinze ans.


Ce livre faisait parti de mes classiques à lire de l'été 2015.

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